Parlons de cette fameuse formation Secourisme : SST
« …les gestes techniques appris dans le cadre de la formation SST/ du porter secours sont réglementés. On ne peut pas réaliser des actions qui pourraient aggraver l’état de santé de la victime…»
Nathalie MAILFERT
6/13/20244 min read


Je crois me souvenir que j’ai participé à la formation de sauveteur secouriste du travail (SST) à l’âge de 17 ans environ. C’était début juillet et nous avions encore cours. Nous avions été informés de la tenue d’une formation en secourisme par voie d’affichage au niveau de la vie scolaire. Du coup, j’avais trouvé l’idée sympathique et j’aimais bien la prof qui animait la formation. Je n’avais pas d’idée sur le contenu de la formation, ni le pourquoi réaliser cette formation mais bon, c’était une nouvelle expérience au sein de ma scolarité.
Nous voilà embarqué dans cette formation avec mes camarades volontaires et là, oupsi et bien ok, c’est tout ça le secourisme. La formation m’a mise KO et je pèse mes mots. J’ai pris conscience au premier jour de la formation que je ne savais rien. Ni me protéger en cas de danger potentiel, ni porter secours à quiconque. Ah, bah, tu fanfaronnes moins là, je te le dis. À travers le scénario de la formation, son déroulé et avec la bienveillance de la prof, j’avoue que ce que j’apprenais à observation, à reproduire et à expérimenter m’a scotché.
Déjà à l’époque, le programme de la formation de sauveteur secouriste du travail durait deux journées. C’était déjà l’INRS (l'institut national de recherche et de sécurité) qui par sa nature a été : « Créé en 1947, l’INRS est une association loi 1901. Il est géré par un Conseil d'administration paritaire constitué de représentants des organisations des employeurs et des salariés. Organisme généraliste en santé et sécurité au travail, l’INRS intervient en lien avec les autres acteurs institutionnels de la prévention des risques professionnels. Il propose des outils et des services aux entreprises et aux 18 millions de salariés relevant du régime général de la Sécurité sociale. ». D’autres organismes comme la Carsat et la Branche AT/MP, entres autres, participent à faire rayonner la prévention des risques professionnels en entreprises et informent largement sur les dispositifs d’aide et d’accompagnement. La formation de sauveteur secouriste du travail répond aux obligations du Code du Travail qui informe qu’au minimum un salarié formé dans chaque atelier où sont accomplis des travaux dangereux ou sur certains chantiers du BTP (employant au moins 20 travailleurs durant 15 jours et où sont réalisés des travaux dangereux), nonobstant le nombre de salariés présents dans ces ateliers ou sur ces chantiers. Ainsi, le nombre de secouristes à former est à évaluer dans chaque entreprise à partir de son effectif, des risques propres de son organisation et de sa situation. La Branche Assurance maladie/Risques professionnels considère que la formation de SST, dans toutes les entreprises, est primordiale et que ce sont les besoins de l’entreprise et ses risques particuliers qui viendront articuler le nombre de salariés à former.
Cette formation m’a fait prendre conscience que les gestes techniques appris dans le cadre du porter secours sont réglementés. On ne peut pas réaliser des actions qui pourraient aggraver l’état de santé de la victime. N’oublions pas que l’on peut devenir aussi « une victime », nous sommes humains et donc vulnérables. Mais toutefois, nous devons en tant que citoyen dans le même temps porter assistance à autrui et la loi l’indique à travers le Code Pénal nous rappelle : « Article 223-5 : Le fait d'entraver volontairement l'arrivée de secours destinés à faire échapper une personne à un péril imminent ou à combattre un sinistre présentant un danger pour la sécurité des personnes est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende ; Article 223-6 : Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende lorsque le crime ou le délit contre l'intégrité corporelle de la personne mentionnée au premier alinéa est commis sur un mineur de quinze ans ou lorsque la personne en péril mentionnée au deuxième alinéa est un mineur de quinze ans. »
Ma volonté de devenir formateur d’acteur SST et d’habilité mon organisme de formation me permet depuis de transmettre et d’accompagner les employeurs dans leur obligation de mettre en place dans leurs entreprises, des moyens de secours adaptés, dans l’objectif de prendre en charge le plus rapidement possible, un salarié qui serait victime d’un accident du travail (AT), d’une détresse médicale ou d’un état pathologique.
Nathalie MAILFERT.
Notes : 1 Code du travail, articles R. 4224-15 et R. 4224-16 ; Code de la Sécurité sociale, articles L. 441-4 et D. 441-1, Circulaire 289 CNSS du 1er juin 1962, circulaire PAT n° 981/85 du 17 décembre 1985
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